En 2020, 416 Abidjanaises ont été assassinées par leurs conjoints.
Il n’y a pas si longtemps, une jeune dame avait été assassinée à abobo pour avoir refusé de donner son numéro à un inconnu.
On se souvient encore de l’histoire de Fatim, tuée par son mari ou encore de Hermine, tuée à Bouaké par un conducteur de moto taxi.
Il y a quelques mois, au Cameroun, une dame a été battue au volant de sa voiture par un homme avec qui elle a eu un accrochage et qui ne souhaitait pas faire de constat.
Il y a quelques jours, au Sénégal une députée se faisait agresser par deux de ses pairs, élus de l’opposition.
Une gifle par un premier suivie d’un coup de pied dans le ventre par un second.
Selon certains collègues, la députée serait enceinte.
Cette dernière scène fut filmée, ces histoires ont enflammé la toile.
Chaque jour, vous avez au moins un cas de violences contre une femme, pas toujours exposées, encore moins condamnées. Beaucoup d’actes de violences faites aux femmes passent sous silence au quotidien.
RIEN NE JUSTIFIE LA VIOLENCE.
Le 10 Décembre nous marcherons Pour exprimer notre ral-le-bol.
Nous marcherons, pour exprimer notre volonté que toute violence faite aux femmes cesse.
Nous marcherons pour faire entendre nos voix.
Et nous serons fières de vous voir vous joindre à nous.
Les violences aux femmes ne sont pas une question de niveau social, de niveau d’urbanisation, d’éducation…
Les agresseurs sont partout, ils doivent tous être démasqués.
C’est le combat de tous.
La ligue
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