Constance Yai et Corine Menet ( présidente de l’ONG Yiwô Zone ) pour une action à Agboville. A l’occasion de la célébration de la journée de la femme, Madame Yai à rencontré les femmes de l’école d’alphabétisation de Yiwô Zone au campements d’Alepila 1. La causerie à tournée autour du thème : “Les femmes rurales et le défis de l’alphabétisation”.Toutes ont compris la nécessité malgré les travaux champêtres, la cuisine, les enfants , de suivre assidûment les cours d’alphabétisation .Cette semaine, Nous vous racontons sur corinemaez.com son parcours , ses combats , ses victoires, ses challenges…..
Constance Yaî est la présidente de l’Association ivoirienne de Défense des Droits de la Femme (AIDF). Depuis plus de 30 ans, elle prend fait et cause pour le respect des droits des femmes. C’est un monument, une fierté Africaine qui a su se faire entendre dans bien de ses combats en faveur de l’égalité des chances en Côte d’Ivoire.
Constance Yaî a consacré presque toute sa vie au combat pour l’égalité des chances en faveur des femmes de Cote d’Ivoire. Ayant un père féministe, Constance Yaï a grandi dans une famille qui a toujours plaidé pour le bien-être de la femme.
Ainsi, en 1992, elle crée l’Association ivoirienne de Défense des Droits de la Femme (AIDF). Avec cette association, Mme Yaî œuvre depuis maintenant 30 ans pour l’application des textes de loi existantes en faveur des femmes de Côte d’Ivoire.
L’association milite pour faire appliquer les textes de lois existants en faveur des femmes, de même que pour sensibiliser la population à la situation particulière des petites filles en ville et en zones rurales. Entre 1992 et 2000, l’ AIDF a réussi à faire voter par le Parlement ivoirien, une loi afin de punir les violences faites aux femmes. Notamment le harcèlement sexuel, le mariage forcé, et les mutilations génitales féminines (MGF).
L’une des histoires qui a marqué son parcours est justement la libération de Fanta Kéïta. Une jeune fille de 13 ans qui avait assassiné l’homme à qui ses parents l’avaient mariée contre son gré. Grace à son combat, Fanta Kéïta a été libérée après 11 mois de prison.
De janvier à Novembre 2000, Constance Yaï a été ministre Ivoirien de la Solidarité et de la Promotion de la Femme sous la transition militaire.
De 2011 à 2012, elle a occupé le poste de Directrice Générale de l’Agence ivoirienne de coopération francophone (AICF).
L’une des facettes de son combat est de s’ériger contre les pratiques néfastes de la tradition Africaine qui nuisent à la femme. En occurrence l’excision, les mariages forcés et autres.
C’est dans cette même lancé qu’elle a écrit et publié un essai de 154 pages : « Les traditions-prétextes, le statut de la femme à l’épreuve du culturel ».
Cette œuvre est un véritable cri de cœur de l’auteur. Elle compte à travers cet ouvrage, ouvrir les esprits et faire changer les mentalités caduques. Lesquelles mentalités qui visent à réduire la femme à un être dépendant, faible, pour qui les grandes décisions sont prises à sa place, sans être consulté.
M.N
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