A seulement 23 ans, Emma Théophilus est la plus jeune ministre du continent Africain. Elle détrône ainsi l’algérien Yacine Oualid qui, à 26 ans occupait jusque-là, la place du jeune ministre du continent Africain.
Titulaire d’un bachelor en droit (avec distinction) de l’Université de Namibie, elle a également un diplôme en féminisme africain et études de genre de l’Université d’Afrique du Sud.
Elle a été nommée le 23 mars 2020, vice – ministre des technologies de la communication de la Namibie. Elle a été également nommée membre de l’Assemblée Nationale parmi les huit membres que le président namibien est autorisé à nommer. En plus d’être la plus jeune ministre, elle devient aussi la plus jeune députée de la Namibie.

Sa nomination fut perçue comme une leçon que la Namibie donne à plusieurs pays Africains où les jeunes ne sont pas associés à la gestion des affaires de la cité. Une nomination qui n’a pas fait l’unanimité certes, mais qui intervient dans un contexte historique dans lequel les jeunes africains réclamaient une redynamisation des structures étatiques qui sont depuis des lustres entre les mains de la vielle génération.
« Je ne pense pas être spéciale. Je ne pense pas aussi être inexpérimentée…Tout ce que je me fixe et tout environnement dans lequel je veux travailler, je peux le faire ; la question de l’inexpérience ne tient pas la route » A-t-elle répliqué quand on évoque son manque d’expérience.
Auparavant juriste au ministère de la justice, cette jeune militante et engagée s’est dite « prête à relever le défi » dans un « territoire et espace politique inexplorés ».
M.N
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