On définit le harcèlement sexuel comme le fait d’enchaîner des agissements hostiles à connotation sexuelle, de manière répétée et intense dans le seul but d’intimider, de dominer ou d’obtenir un acte sexuel envers une personne. Dans le domaine professionnel nous parlerons de droit de cuissage.
Dans une société où la femme est considérée comme le sexe faible, l’emblème de reproduction et de satisfaction, elle est la plupart du temps ramener à son statut vaginal qui sert à donner du plaisir au sexe fort, qui est en l’occurrence l’homme.
Qu’importe l’aptitude, le mérite ou même la connaissance. Quand certains hommes sont conscients de l’autorité qu’ils ont sur certaines femmes, lorsqu’ils savent (pensent) qu’ils sont le seul moyen d’obtention d’un résultat attendu par la femme, ils n’hésitent pas à exercer une pression pour pouvoir obtenir d’elles des « services sexuels ».
Combien de fois n’avons-nous pas entendu « tu es intelligente mais tu es aussi belle », « on peut s’aider mutuellement » ou encore «si tu veux ce contrat/ce poste il va falloir faire des sacrifices ».
Dans tous les cas ces propositions indécentes ont deux issues. Certaines femmes, lassées, fatiguées, dans le besoin urgent cèdent à toute la pression car éprouvées psychologiquement par le « décideur » et se disent qu’elles n’ont pas le « choix ».
Il y a aussi cette trempe de femmes qui restent de marbre et intransigeantes quitte à perdre ce qui était en jeu. Droit de cuissage ou abus de pouvoir, ce fléau fait ravage dans nos entreprises, nos écoles et universités.
La solution serait de dénoncer ces personnes, ne plus avoir peur et demander justice car il reste de même une sorte d’abus et d’atteinte à notre intégrité.

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