Le 29 juin, les Canaries étaient secouées par une nouvelle tragédie migratoire.
Une petite Ivoirienne de 5 ans, Yamila, a succombé à un arrêt cardiaque lors de son transport par les équipes de sauvetage en mer la transportaient vers un hôpital de Las Palmas, sur l’île de Grande Canarie.
Après 17 longues jours en mer,, l’embarcation dans laquelle elle voyageait en compagnie d’une cousine de sa mère, perdue au milieu de l’océan Atlantique avec 35 personnes à bord, dont 16 femmes et 6 enfants, venait d’être localisée par un paquebot australien.
Les parents de Yamila, résidant en France sans papiers, essayaient de la faire venir par la mer.
Ces derniers, les jours précédents avaient contacter les associations de migrants, en pleurs, pour obtenir des informations sur l’embarcation où se trouvait leur fille, sans que les services de sauvetage espagnol ne parviennent à la repérer.
Le drame n’a finalement pas pu être évité. Mais l’identification de la fillette n’a pas pu être validée par le juge, faute de preuves de filiation, quand bien même son père et sa mère l’ont reconnue sur des photos qui leur ont été transmises. La date de l’enterrement n’a donc pas pu encore être fixée.
Ce drame nous rappel la triste histoire de Mariam commerçante, une migrante ivoirienne et sa fille décédées le weekend en avril dernier alors qu’elles tentaient de rejoindre l’Europe par la Méditerranée.
SOURCE : Le Monde
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